Sécurité au travail : les données permettent d’éviter les accidents

AMTB Genk fabrique des pièces sur mesure pour le secteur automobile. « Il y a quelques années, l'entreprise a connu une grande restructuration dans le cadre de laquelle la sécurité était l’une des priorités », explique Iris Vanstraelen. Résultat ? Une culture d'entreprise axée sur la prévention des accidents de travail. Par exemple, AMTB protège la santé et la sécurité de chaque collaborateur, et élimine l'absentéisme dû aux accidents de travail. »

Chez AMTB Genk, la culture de la sécurité passe notamment par une formation obligatoire pour tous les collaborateurs : ils apprennent à travailler de manière responsable et sûre. La formation porte notamment aussi sur le plan de circulation et l'évacuation. Iris Vanstraelen : « De plus, l'usine travaille avec une technique d'observation spécifique – la méthode DuPont^TM STOP® – suffit qui prévoit que chaque collaborateur surveille ses collègues et attire leur attention en cas de comportement à risque. »

« Chacun peut jouer ce rôle. Les opérateurs peuvent attirer l'attention du directeur sur des oublis concernant les lunettes ou les casques de sécurité. Ou des intérimaires peuvent sans aucun problème rappeler les règles de sécurité à des collaborateurs permanents. Personne n'est montré du doigt, mais les situations dangereuses ne passent pas inaperçues. »

Les collaborateurs enregistrent chaque observation de comportement à risque dans un système de données. L'accent n’est pas mis sur des personnes spécifiques mais sur le comportement. « Le conseiller en prévention interne et le responsable de la production formulent une action concrète pour chaque situation », dit Iris Vanstraelen. Et c’est sur cette base que j'effectue des audits afin que des risques supplémentaires ne soient pas créés. »

« Chaque semaine, les données collectées et les actions formulées sont mises à jour. Par ailleurs, AMTB effectue des analyses de tendances. Traiter systématiquement les données permet d’identifier les points d’action prioritaires. »

Durant ce que l'on appelle les « quarts d'heure sécurité », le conseiller en prévention interne d’AMTB Genk s'entretient avec les différents chefs d'équipe de toutes les constatations faites. Ceux-ci en discutent ensuite avec leur équipe de production. « Un retour régulier est important pour maintenir la culture basée sur l'observation », explique Iris Vanstraelen. « Les travailleurs jugent cette méthode efficace et motivante, car leurs observations débouchent sur quelque chose. Et au final, tout le monde est informé et vigilant. »

Avec plus de 2.200 jours de travail sans accident, AMTB Genk démontre que son approche basée sur les données permet d'optimiser la sécurité au travail. « En tirant des leçons des quasi-accidents et en agissant de manière proactive, l'entreprise est un exemple inspirateur pour d'autres. »