5 conseils pour renforcer votre résilience

La résilience n’est pas constante, elle fluctue au fil du temps. En adoptant des habitudes saines, vous pouvez lui donner un coup de pouce. Appliquez-vous régulièrement ces conseils ?

Conseil n° 1 : Déconnectez

Comment ? Oui, vous avez bien lu. Passer moins de temps en ligne est bénéfique. Sur le plan professionnel (mais aussi privé), de nombreux travailleurs sont « connectés » pendant une grande partie de la journée.

Le droit à la déconnexion est une mesure importante et prouve que notre cerveau a besoin d’une pause régulière parmi le flux incessant de stimuli en ligne. Comment (contribuer à) vous en assurer par vous-même ?

Au travail :

  • Ne laissez pas votre boîte e-mail ouverte en permanence. Cela détourne votre attention d’autres tâches.
  • Désactivez la notification sonore de réception de messages.
  • Envoyez moins d’e-mails si vous souhaitez en recevoir moins. Optez pour une communication en face à face ou par téléphone.
  • Mettez votre GSM en mode silencieux, voire éteignez-le quand vous voulez vous concentrer. 
  • Faites régulièrement des pauses hors ligne (!). Donc pas d’Instagram, de TikTok ou de Facebook, mais une petite promenade ou une discussion avec des collègues.

Après votre journée de travail :

  • Vous avez un GSM professionnel ? Placez-le à un endroit où il ne peut plus vous déranger.
  • Planifiez des moments de détente hors ligne. Cuisinez, promenez-vous, faites du sport, jardinez, pratiquez un loisir, etc.
  • Evitez les écrans juste avant d’aller dormir. Là encore, vous pouvez utiliser des paramètres qui rendent les notifications silencieuses. 
     

Conseil n° 2 : Parlez-en (parce que parler aide)

« Ce sont les risques du métier. »

« Je ne dois pas faire le/la difficile. »

« Que vont-ils penser de moi ? »

Vous reconnaissez-vous l’une ou l’autre de ces pensées ? Autant de réflexions classiques qui nous empêchent de nous exprimer, de faire part de ce que nous avons sur le cœur ou de nommer ce qui nous bloque. 

Et pourtant, le fait de parler aux autres est extrêmement important. C’est rechercher du soutien, et nous en avons tous besoin de temps en temps. Une oreille attentive ou un avis réfléchi permettent de replacer les choses dans une perspective plus juste ou d’entrevoir de nouvelles solutions. 

Précisez également à votre interlocuteur ce dont vous avez besoin : cherchez-vous des conseils et des solutions ? Ou bien avez-vous juste besoin de quelqu’un qui vous écoute sans vous donner des conseils bien intentionnés ?

Quoi que vous cherchiez, il est important de savoir à qui s’adresser. Il peut s’agir d’un(e) partenaire, d’un(e) ami(e) ou d’un(e) collègue. Voire d’un(e) supérieur(e) hiérarchique.
Si vous ne trouvez pas de soutien dans votre réseau ou auprès de vos collègues immédiats, vous pouvez toujours vous adresser à la personne de confiance ou au conseiller en prévention aspects psychosociaux.

 

Conseil n° 3 : Go with the flow !

Le nom (difficile à prononcer) de Mihaly Csikszentmihalyi vous dit-il quelque chose ?
Ce psychologue américain a donné le nom de « flow » à la sensation d’être tellement absorbé par ce que l’on fait que le temps semble filer.

Selon lui, les gens sont plus heureux lorsqu’ils sont dans un état de concentration suprême et donc complètement absorbés par l’activité ou l’action qu’ils sont en train de réaliser.
Vous pouvez ressentir ce flow lors d’activités qui ne vous demandent pas beaucoup d’efforts, qui vous donnent de l’énergie et pour lesquelles vous êtes particulièrement doué(e). 

Celles et ceux qui parviennent à ressentir ce flow excellent en termes de résilience.
Ici, la concentration est cruciale. Désactivez donc au maximum les éléments perturbateurs
(vous trouvez des exemples concrets dans le conseil n° 1).

Les étapes suivantes vous aideront à démarrer :

  1. Fixez-vous un objectif. Lorsque l’on sait ce que l’on cherche à obtenir, on est plus serein et on se concentre davantage. Cette sérénité vous permet de travailler de manière plus créative. Ce qui, à son tour, permet d’entrer dans le flow. Veillez à un bon équilibre entre un niveau de difficulté et de compétence suffisant.
  2. Accordez davantage d’importance au processus qu’au résultat.
  3. Travaillez par petites étapes.

Conseil n° 4 : Consacrez un moment à vos soucis (et délimitez-le)

Même si vous vous rendez compte que ruminer ne sert à rien, il est toujours difficile d’y mettre efficacement un terme.

En prévoyant un temps de réflexion, vous vous créez une période limitée pendant laquelle vous vous autorisez à ruminer. Au-delà, une stricte hygiène de réflexion s’applique : bannissez ces pensées si elles surgissent en dehors du moment programmé.

Comment faire ?
Prévoyez une période de 15 à 30 minutes par jour (ou quelques jours par semaine) pendant laquelle vous vous autorisez à ruminer ou à réfléchir à vos problèmes. Faites-le chaque fois au même endroit (certainement pas dans la chambre à coucher ou dans votre lit).

Vous avez besoin d’un fil rouge ?
Réfléchissez aux points suivants :

  • Quels sont pour vous le moment et l’endroit appropriés pour réfléchir ?
  • Pourquoi ruminez-vous ? Quel est le problème ?
  • Utilisez votre « temps de réflexion » de manière productive : essayez de trouver des solutions et restez constructif/ive.
    Si nécessaire, écrivez vos pensées négatives et associez-les à des solutions, s’il y en a.
  • Vous vous surprenez à ruminer des pensées en dehors de ce moment ou de ce lieu ?
    Pensez à autre chose. Arrêtez de ruminer, rappelez-vous qu’un moment est dédié à la réflexion et changez-vous les idées.
  • Il se peut que vous ne vous souveniez plus de ce qui vous a tracassé pendant la journée. Ce n’est pas un problème.
     

Conseil n° 5 : Prenez l’habitude de manger sainement

Il ne faut pas sous-estimer l’impact de notre alimentation sur notre sensation de bien-être. Ainsi, un repas sucré ou riche en graisses entraîne facilement une « baisse de régime » dans l’après-midi. En effet, toute votre énergie est consacrée à la digestion.

Mais l’alimentation a également une incidence sur la santé physique. Une alimentation saine (régime méditerranéen) réduit également le risque de problèmes mentaux tels que les troubles dépressifs. 

Une alimentation saine commence par un examen minutieux de votre régime alimentaire. Quels sont les aliments qui vous donnent de l’énergie ou qui vous en font perdre ? Une lunchbox saine ou des en-cas sains au travail fournissent les bons nutriments et aident à freiner les grignotages impulsifs. 

Adoptez des habitudes alimentaires saines. N’hésitez pas cependant à vous accorder un petit plaisir moins sain de temps en temps, et savourez ce moment.
 

Renforcez la résilience des collaborateurs

Notre atelier interactif permet aux collaborateurs de comprendre ce qu’est le stress. A l’aide d’exercices, ils apprennent à renforcer leur résilience.

Découvrez la formation.