« Le bonheur au travail ? A chacun sa définition »

L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la flexibilité du travail et de bons collègues : ce ne sont là que quelques-uns des aspects qui ont gagné en importance ces dernières années. Les travailleurs recherchent activement leur bonheur au travail. Mais que signifie-t-il exactement ? Peut-on créer soi-même du « bonheur » au travail ? La conseillère en prévention Marianne Van Hees nous livre son point de vue et quelques conseils.

Qu’est-ce que le bonheur au travail ?

« Je définis le bonheur au travail comme le fait de tirer de la satisfaction de son travail. La façon de créer cette satisfaction diffère d’une personne à l’autre », commence Marianne. « Par exemple, tandis que certains puisent leur énergie en collaborant étroitement avec des collègues, d’autres aiment travailler en solo. Et tandis que certains aiment se retrousser les manches, d’autres préfèrent éviter toute tâche physique. » 
 

Qu’est-ce que le bonheur au travail ?

« Je définis le bonheur au travail comme le fait de tirer de la satisfaction de son travail. La façon de créer cette satisfaction diffère d’une personne à l’autre », dit Marianne Van Hees.

Le bonheur au travail a-t-il gagné en importance ?

« Avant, il était habituel de faire toute sa carrière chez le même employeur. La situation a beaucoup changé ces dernières années. Les employeurs doivent aujourd’hui en faire bien davantage pour veiller au « bonheur » de leurs collaborateurs.

Les jeunes travailleurs, en particulier, sont plus susceptibles de chercher un nouvel emploi si leur poste actuel ne répond pas à leurs attentes. Ils ont une vision claire de ce qu’ils veulent faire, ce qui constitue une tendance positive.

Les exigences d’un travailleur peuvent ne pas être réalistes. Dans ce cas, il s’en rend compte petit à petit. Le collaborateur se heurte aux mêmes problèmes dans son nouvel emploi ? Il ajuste alors ses exigences », poursuit Marianne.
 

Le bonheur au travail a-t-il gagné en importance ?

« Le bonheur au travail repose sur un environnement où les travailleurs se sentent bien. Pour ce faire, les employeurs ont tout intérêt à miser sur les fondements du bonheur au travail : laisser les travailleurs faire de manière autonome ce qu’ils savent faire, afin qu’ils renforcent leurs compétences et leur engagement. »

La responsabilité incombe-t-elle à l’employeur ou au travailleur ?

« Le bonheur au travail repose sur un environnement où les travailleurs se sentent bien. Pour ce faire, les employeurs ont tout intérêt à miser sur les fondements du bonheur au travail : laisser les travailleurs faire de manière autonome ce qu’ils savent faire, afin qu’ils renforcent leurs compétences et leur engagement. 

En outre, la sécurité psychologique au travail est indispensable pour pouvoir parler de bonheur au travail. A cet égard également, l’employeur a une responsabilité importante. Il s’agit de créer un environnement sûr, où l’on peut discuter de tout et où les travailleurs ne sont pas punis à la moindre erreur. Ils disposent ainsi de l’espace nécessaire pour poser des questions et apprendre les uns des autres, ce qui a un effet positif sur le bien-être et le bonheur au travail. 

Bien entendu, les travailleurs eux-mêmes sont en grande partie responsables de leur sentiment de bonheur au travail. En respectant ses propres limites, en communiquant clairement sur ses attentes et en ne considérant pas les aspects positifs du travail comme acquis, le travailleur contribue à son propre bonheur au travail. »
 

On peut aussi trouver du bonheur au travail dans les difficultés.

« Notons enfin que les difficultés aussi peuvent être source de bonheur au travail. Il suffit de penser à la satisfaction que l’on éprouve après avoir terminé un travail difficile ou appris une technique délicate. »

Avez-vous des conseils concrets à donner aux travailleurs ?

« Ma règle d’or : donner de l’importance aux choses positives. Par exemple, une mission qu’on a pu achever ce jour-là ; un rendez-vous avec des amis après le travail ; un compliment reçu d’un collègue ; un nouvel apprentissage. Le fait de se concentrer sur ces « petits événements positifs » favorise grandement le sentiment de bonheur. De plus, cela renforce la confiance en soi et la résilience. Par ailleurs, lorsqu’on a vécu des expériences ou des sentiments négatifs au travail, il est important de mettre des mots dessus.

Notons enfin que les difficultés aussi peuvent être source de bonheur au travail. Il suffit de penser à la satisfaction que l’on éprouve après avoir terminé un travail difficile ou appris une technique délicate », conclut Marianne.

Les travailleurs heureux sont plus productifs, moins souvent absents et sont les meilleurs ambassadeurs de votre entreprise

Bref, le bonheur au travail est bénéfique pour tous.

Grâce à nos ateliers « Mindfulness » et « Augmenter sa résilience » , nos experts accompagnent les travailleurs sur la voie du bonheur au travail.