Une meilleure ergonomie dans les soins de santé : 3 stimulants pour un lieu de travail efficace sur le plan ergonomique
Le secteur des soins est soumis à une forte pression : seul un professionnel de la santé sur deux estime avoir un emploi convenable. La cause ? Une accumulation de facteurs propres aux soins de santé et de bien-être. L’ergonomie joue un rôle majeur dans la réduction de la fatigue physique en premier lieu, ce qui a également un impact positif sur la santé mentale. Ces trois stimulants vous permettent de créer un environnement de soins ergonomique et sain.
Travail de nuit, rythme de travail élevé, forte charge émotionnelle... Autant de défis qui caractérisent le secteur des soins de santé. « Les conditions de travail physiques exigent également beaucoup des travailleurs », explique Ruth Costers, conseillère en prévention Ergonomie chez Mensura. « Plus d’un travailleur du secteur des soins de santé sur cinq considère la fatigue physique comme problématique, révèle le moniteur flamand d’employabilité. »
La fatigue physique comprend différents aspects. « L’un des principaux aspects de la fatigue physique, mais aussi des plus complexes est l’ergonomie. Un lieu de travail efficace sur le plan ergonomique nécessite donc une approche multidisciplinaire. Vous faites ainsi d’une pierre trois coups. Vous limitez la pression physique et mentale sur les travailleurs, réduisez le risque de maladie professionnelle et augmentez la productivité. »
Un environnement de soins ergonomique et sain est un effort permanent qui s’inscrit dans une vision claire des soins de santé et une politique de santé globale. Une fois en place, ces trois stimulants contribuent à la création d’un lieu de travail efficace sur le plan ergonomique :
1. La forme physique de l’utilisateur
La mobilité du patient ou de la personne ayant besoin de soins est essentielle si le personnel doit le ou la déplacer manuellement. Pour estimer ce qu’une personne peut encore faire, les collaborateurs peuvent se reporter à 5 classes de mobilité, où A signifie totalement actif et E totalement passif. Les classes de mobilité sont un guide pour les professionnels de la santé : chaque catégorie a ses propres aides et techniques de mobilité spécifiques. En outre, il reste essentiel de stimuler le patient autant que possible à faire de l’exercice et à encourager l’autonomie, bien entendu dans les limites du possible.
2. Les moyens nécessaires
Pour les utilisateurs qui ne relèvent pas de la classe de mobilité A, il est essentiel de disposer des aides adéquates. Cela permet non seulement aux collaborateurs de travailler de manière plus sûre et plus ergonomique, mais aussi aux patients d’être plus à l’aise.
Les draps de transfert et les treuils sont deux exemples d'aides précieuses dans la prestation de soins de qualité.
- Le déplacement des utilisateurs peut être très exigeant physiquement. C’est pourquoi un drap de transfert est une aide cruciale pour déplacer une personne ayant besoin de soins. Cela réduit la force requise de 40 % en moyenne par rapport à un déplacement sans drap de transfert. En combinaison avec une exécution lente, la réduction est même de 60 %.
- Un dispositif de levage est nécessaire en cas de fonction d’appui réduite. Un dispositif de levage actif nécessite la coopération de l’utilisateur. Si cela n’est pas possible, un dispositif de levagepassif ou un levage au plafond soulève l’utilisateur. Il existe différents types de dispositifs de levage actifs. En fonction du besoin de soins, le collaborateur décide lequel utiliser.
En tant qu’employeur, vous devez fournir des aides suffisantes là où elles sont nécessaires, le personnel soignant doit à son tour les utiliser correctement en fonction du niveau de soins du patient. Cela nécessite une politique efficace et transparente. Des dossiers de soins électroniques et des protocoles de déplacement à jour y contribuent.
3. Techniques correctes et autonomie
Non seulement les outils nécessaires doivent être présents, mais le personnel soignantdoitaussi connaître les techniques pour les utiliser correctement afin de prévenir les problèmes de santé. « Un atelier offre du réconfort, à condition qu’il soit axé sur l’échange d’expériences et l’autonomie. »
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« Un atelier est un bon point de départ pour trouver les techniques les moins lourdes et apprendre à les appliquer correctement. Le personnel soignant est également confronté à des situations qui ne sont pas abordées en classe. Un atelier doit offrir aux soignants un aperçu des principes de base qu’ils peuvent utiliser eux-mêmes. Lorsqu’ils associent ces compétences aux bons outils et à la mobilité du patient, le risque de problèmes ergonomiques diminue sensiblement. »
Vous pouvez également former des formateurs et des personnes de référence. « Les formateurs aident à développer une politique de prévention globale et donnent des ateliers internes. Les personnes de référence sont alors les pionnières qui déploient la politique d’ergonomie dans leur département. »
L’e-learning « Ergonomie pour les soignants – initiation » donne un aperçu de plusieurs principes ergonomiques de base. Les 3 modules en ligne apprennent aux soignants à appliquer correctement les techniques de déplacement et à reconnaître les risques ergonomiques dans leurs activités de soins.
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