Une communication optimale pour une réintégration réussie

Une réintégration réussie commence par une bonne communication au bon moment. La règle d'or : garder les lignes de communication autant que possible ouvertes, depuis le moment du signalement de la maladie jusqu’après le suivi du collaborateur.

Un dialogue ouvert avec votre collaborateur malade : telle est la règle d’or pour une approche positive de l'absentéisme. Il doit être à la fois chaleureux et professionnel, mais dans un juste équilibre. Parce que prendre le pouls est votre meilleure garantie de maintenir l’implication et, le cas échéant, d’amorcer une réintégration réussie.

Pourquoi il est essentiel de rester en contact

Le maintien proactif du contact avec les collaborateurs absents de longue durée réduit le risque de fade-out - où un travailleur malade disparaît progressivement du paysage et n’y réapparaît plus.  Et une communication ouverte augmente également les chances d'une réintégration réussie.

De plus, ces conversations sont précieuses : vous obtenez des informations sur les  déclencheurs d'absence possibles dans votre entreprise et comment les éviter. A condition de poser les bonnes questions à ces 4 moments.

1. Au début de l'absence
En général, c'est le règlement de travail qui détermine comment et quand un travailleur se met en arrêt maladie. À ce stade, il n'est pas obligé de dire précisément ce qui ne va pas. Vous pouvez cependant vous renseigner sur la durée prévue de l'absence ; après tout, vous devez être en mesure d'organiser le travail. En outre, demandez si l'absence est liée au travail et si vous pouvez faire quelque chose pour le travailleur.

Conseils

  • Rassurez le collaborateur et convenez dans quelle mesure il souhaite rester en contact pendant son absence.
  • ​Décidez d'un commun accord des informations que vous donnerez à vos collègues sur le lieu de travail.

2. Pendant la période d'absence
En gardant le contact avec les collaborateurs malades de longue durée, on abaisse le seuil à franchir pour un retour au travail. Le contact peut se faire sous différentes formes, mais les visites à domicile des supérieurs hiérarchiques et/ou des collègues, ou les contacts téléphoniques, semblent particulièrement efficaces. Montrez votre intérêt et demandez ce que le collaborateur voudrait savoir sur le travail.

Conseils

  • Évitez de perdre trop longtemps le contact. Restez en contact.
  • Envoyez une carte de rétablissement avec les collègues directs.
  • Les informations partagées en toute confidentialité restent entre les interlocuteurs.

3. Lors du retour au travail
En tant que supérieur hiérarchique, peu après son retour - ou mieux encore, juste avant, prenez le temps de vous asseoir avec le collaborateur. Il se sent ainsi valorisé et plus à l'aise, et vous pouvez le mettre au courant de tout changement survenu au travail. Demandez-lui également comment vous pouvez l’aider à retrouver ses marques. Si nécessaire, proposez un plan d'action approprié.

Conseils

  • N'oubliez pas non plus d'informer les collègues directs du retour du collaborateur - et faites-les participer à son accueil.
     

4. Après le retour au travail
Le travailleur qui revient aura probablement besoin de temps pour s'adapter. Par conséquent, organisez des réunions de suivi régulières pendant la période suivant le retour, éventuellement sous forme de coaching. Le supérieur hiérarchique peut s’en charger, mais aussi une marraine ou un parrain.

Garder le contact pendant une maladie (de longue durée) : que dire et comment le dire ?

L'infographie ci-dessous regroupe les informations essentielles pour garder les lignes de communication ouvertes. Téléchargez ici l'infographie.

 

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