Les commérages en entreprise sont monnaie courante. Si certains ragots sont sans conséquences, d’autres, en revanche, sont carrément toxiques. On associe généralement ces « potins » à des conversations sans intérêt qui n’ont pas lieu d’être sur un lieu de travail. Or, selon une enquête, une pause à la machine à café se transforme rapidement en séance de commérage. Comment, en tant que dirigeant, créer une culture d’entreprise où les bavardages ont une incidence positive sur l’ambiance de travail ?
Chaque entreprise possède sa propre culture du commérage, laquelle n’est pas forcément négative. Lorsque les propos malveillants colportés par certains travailleurs ont un impact nocif sur la productivité et le bien-être mental de leurs collègues, il est impérieux d’intervenir. Il est toutefois important d’octroyer aux travailleurs la liberté de tailler une bavette. Cela renforce les liens entre collègues et contribue à réduire le stress.
Par conséquent, il n’est pas interdit de véhiculer des ragots sur son lieu de travail, à condition de s’en tenir au code de conduite prescrit. Dans cette optique, respect, feedback constructif et collaboration sont absolument essentiels. Il est important que les travailleurs respectent la limite entre cancaner et diffuser des informations négatives susceptibles de nuire ou de blesser.
Le bavardage entre travailleurs peut être profitable au fonctionnement de l’entreprise et au bien-être mental de l’ensemble de l’équipe. La diffusion d’informations importantes et pertinentes par le biais de ce moyen informel permet à l’équipe d’être plus rapidement au courant que lorsque l’on utilise un canal officiel. Ce principe fonctionne également en sens inverse. En tant que dirigeant, cela vous permet de cibler plus rapidement les problèmes nécessitant une attention particulière.
En pratiquant une communication ouverte vis-à-vis de tous ses collaborateurs, un employeur leur offre une meilleure perspective quant à leur rôle ou leur avenir au sein de l’entreprise. Ceci n’est pas dénué d’importance car les travailleurs sont davantage enclins à colporter des ragots lorsqu’ils sont inquiets ou qu’ils ne se sentent pas en sécurité. En période de changements organisationnels, il est recommandé de communiquer sur ce que ces changements impliquent pour les travailleurs. Cela permet d’éviter que les ragots aient un impact négatif.
Dans l’optique d’une culture de travail respectueuse, dirigeants et travailleurs unissent leurs efforts pour privilégier une communication ouverte et créer une atmosphère de confiance. Lorsque les expériences, qu’elles soient bonnes ou moins bonnes, sont abordées dans le respect réciproque, chacun apprend à gérer les conflits et les émotions de l’autre de manière constructive. Cela stimule les relations au sein de l’équipe. Confiance et communication ouverte génèrent un environnement de travail sûr et positif où le bien-être des travailleurs prévaut.
Un lieu de travail sans ragots ? Un projet alléchant qui, hélas, relève de l’utopie. Une culture de travail respectueuse, dans laquelle les membres d’une équipe et leurs dirigeants communiquent ouvertement, constitue une alternative valable. Mais comment créer un tel environnement ? Ces quelques conseils devraient vous aider dans votre démarche.
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