Défibrillateurs externes mobiles : mieux (in)former pour sauver plus de vies
Selon une analyse menée par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) en France, les DAE n’ont qu’un impact limité sur la mortalité globale par arrêt cardiaque. Il est donc essentiel de mieux former et informer, notamment pour que toutes les étapes de la chaîne de survie soient bien respectées.
DAE : un impact limité sur la mortalité par arrêt cardiaque
Les défibrillateurs automatiques externes (DAE) installés dans l’espace public permettent-ils de réduire significativement la mortalité globale par arrêt cardiaque ? D’après un rapport publié par le KCE, les résultats sont en demi-teinte. Ce centre indépendant de recherches affirme que les DAE ne sauveraient que 6 à 28 vies par an.
Et une conclusion s’impose : la présence de tels appareils doit être réfléchie et coordonnée, mais aussi s’accompagner d’autres mesures.
Comment agir plus efficacement ?
Il est essentiel de respecter toutes les étapes de la chaîne de survie, comme la reconnaissance précoce de l’arrêt cardiaque, l’intervention rapide de secouristes, la rapidité des soins de réanimation ou encore l’appel immédiat aux services d’urgence.
Le KCE plaide donc en faveur de campagnes d’information du grand public et de formations obligatoires en entreprise et à l’école. Le KCE propose en outre des approches novatrices, comme la formation de bénévoles directement localisables par les services de secours.
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