Q&A – Une mesure professionnelle de la qualité de l'air sur le lieu de travail est-elle obligatoire ?
La quantité de CO2 autorisée dans les locaux de travail est définie légalement. Mais faut-il aussi demander à un expert de prendre cette mesure ?
Que dit la loi sur le bien-être à propos de l'aération des locaux de travail ?
En tant qu'employeur, il vous appartient de garantir une bonne qualité de l'air intérieur dans les zones de travail. La prévention est le point de départ : détecter et s'attaquer proactivement aux sources de pollution.
L'analyse des risques permet de déterminer avec précision les mesures de prévention nécessaires.Elle s'intéresse à la fois à la qualité de l'air entrant et aux éventuelles sources de pollution, comme les systèmes de chauffage, les revêtements de sol, les équipements techniques ou la présence de personnes et d'animaux.
Comment se déroule une telle analyse des risques relative à la qualité de l'air ?
Elle peut se faire au moyen d'une étude du climat : une inspection visuelle ou un contrôle des installations, des calculs et des documents techniques du système de ventilation. Demandez aussi régulièrement aux collaborateurs comment ils perçoivent la qualité de l'air sur leur lieu de travail.
Une mesure du CO2 dans l'espace de travail est-elle toujours obligatoire ?
Non, seulement lorsque l'analyse des risques montrequ'elle est nécessaire et judicieuse. C'est le cas lorsque le contrôle susmentionné suscite des doutes ou discussions. Un expert examinera alors la circulation de l'air et/ou la qualité et l'efficacité de votre système de ventilation.
Quelle concentration en CO2 peut afficher un local de travail ?
Une trop grande accumulation de CO2 dans l'air est néfaste à la concentration et entraîne des maux de tête et de gorge. Découvrez ici de plus amples informations sur les conséquences de la mauvaise qualité de l'air sur la productivité et l'absentéisme des collaborateurs.
Avant, la concentration en CO2 dans les locaux de travail ne pouvait jamais dépasser 800 parties par million (ppm). En d'autres termes, il fallait fournir chaque heure au moins 30 m³ d'air frais par collaborateur présent. En pratique, cela s'est souvent avéré irréaliste, surtout dans les espaces où de nombreux collaborateurs sont présents en même temps. Dans les bâtiments vétustes, il n'est en outre pas facile d'agrandir les conduits de ventilation existants, si tant est qu'il y en ait. Aujourd'hui, la valeur limite moyenne du CO2 est de 900 ppm.Comme vous ne pouvez pas beaucoup dépasser ce plafond, vous devez fournir au moins 40 m³ d'air frais par heure et par personne présente.
Si vous avez pu éliminer ou réduire vous-même la plupart des sources matérielles de pollution grâce à des mesures techniques ou organisationnelles (enlever les tapis, déplacer la photocopieuse dans une autre pièce…), la quantité de CO2 dans l'air ne devrait pas dépasser 1 200 ppm.Le cas échéant, le débit de ventilation est d'au moins 25 m³ d'air frais par heure et par personne. En effet, il suffit d'éliminer l'air intérieur pollué dû à la présence humaine.
Et si votre environnement de travail ne répond pas aux normes de CO2 ?
Si vos locaux ne sont pas conformes, un plan d'action devrait garantir que la qualité de l'air intérieur s'améliore rapidement. Il répertorie les mesures concrètes pour remédier à la pollution à court et à long terme et fait partie de votre plan de prévention global.
Attention : cette exception ne vaut pas pour les nouvelles constructions. Celles-ci doivent immédiatement répondre aux nouvelles normes.
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