Etude PROBE sur l'exposition aux produits chimiques
Un projet pilote montre qu'en moyenne un collaborateur belge sur deux est en contact avec des produits chimiques. Les chiffres du projet pilote mené à petite échelle font partie de l'étude PROBE. Grâce à cette recherche, des données fiables sur l'exposition des travailleurs belges aux agents chimiques sont disponibles pour la première fois.
Le Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale a entamé l'étude PROBE début 2016. L'objectif du « Hazardous chemical Products Register for Occupational use in Belgium » était de collecter et d’analyser de manière systématique des données sur l'exposition des travailleurs belges aux produits chimiques. Les médecins du travail n’enregistrent en effet pas de manière uniforme les données relatives à l'exposition.
Des données fiables grâce au projet pilote
L'étude PROBE montre que les pratiques d’enquête testées dans le cadre du projet pilote apportent un changement. Dans le cadre de la surveillance périodique de la santé, le médecin du travail et le collaborateur parcourent ensemble un questionnaire. Les questions portent sur la durée et le niveau d'exposition à 22 produits chimiques différents avec lesquels les travailleurs entrent souvent en contact, comme le plomb, l'amiante, les gaz d'échappement diesel et la poussière de bois.
Un projet pilote mené à petite échelle a déjà permis d'obtenir des informations précieuses. Par exemple, 47 % des travailleurs interrogés ont été en contact avec une ou plusieurs substances chimiques. La forte proportion d'hommes de plus de 50 ans dans les petites entreprises de fabrication et de production est frappante. Par ailleurs, il apparaît que la prévention dans de nombreuses entreprises pourrait être nettement meilleure : 54 % des collaborateurs en contact avec des gaz d'échappement diesel n'ont pas d'équipements de protection collective ou individuelle, ou ne les utilisent pas.
Les scientifiques recommandent un déploiement plus poussé
Le SPF ETCS souhaite désormais optimiser et poursuivre le déploiement des pratiques d’enquête. Les médecins du travail pourront ainsi interroger des collaborateurs à plus grande échelle. Les chercheurs demandent également qu'il soit procédé à des mesures plus objectives sur les lieux de travail. Un centre de connaissances national unique devrait être mis en place pour élaborer une politique uniforme basée sur les données collectées. Cette approche devrait encore améliorer la cartographie de l'exposition des collaborateurs belges.
Protéger vos collaborateurs contre les produits chimiques dangereux
Mensura vous aide à développer une approche ciblée pour protéger la santé de vos travailleurs. Contactez-nous par téléphone au +32 2 549 71 00 ou par e-mail.