Le Parlement européen a approuvé de nouvelles règles destinées à mieux protéger les travailleurs exposés à des substances dangereuses. Onze substances cancérigènes ont été ajoutées à la liste des agents dangereux et les valeurs limites ont été modifiées pour deux items existants.

Les nouvelles valeurs limites concernent principalement le cancer, facteur de risque majeur pour les travailleurs et principale cause des décès liés au travail (53 %) dans l’UE. Chaque année, la maladie est dépistée chez 100.00 à 150.000 ouvriers. Le cancer du poumon, le mésothéliome (causé par l’exposition aux particules d’amiante) et le cancer de la vessie sont les plus fréquents.

La nouvelle directive, qui doit encore être approuvée par le Conseil des ministres, devrait être introduite au cours d'une période de transition. Elle a pour objectif d'inciter les employeurs à évaluer de manière plus précise les risques auxquels sont exposés leurs travailleurs.

Ce remaniement n'est qu'une première étape. Entre-temps, l’euro-commissaire Marianne Thyssen a proposé d'ajouter sept agents à la liste des substances dangereuses. Et d'ici début 2019, la Commission européenne évaluera si les substances réprotoxiques, qui réduisent la fertilité ou perturbent le développement du fœtus, doivent également figurer sur la liste.

Découvrez le communiqué de presse du Parlement européen ou, sur notre log, les mesures concrètes prises contre les substances dangereuses :

• Particules fines : comment protéger vos collaborateurs au travail
• La santé du personnel d'entretien : une priorité pour l'employeur
• Réagir de façon sûre face à l’amiante dans votre bâtiment