C'est donc au patient à risque qu'il revient de décider s'il se fait vacciner via l'employeur ou via le secteur curatif. Ce choix détermine aussi s'il se signale en tant que patient à risque à son employeur . Le médecin du travail ne peut pas non plus dévoiler d'informations médicales sur les patients à risque.

Il n'est pas toujours possible de déterminer quels travailleurs appartiennent au groupe à risque. Certains cas sont évidents : par exemple, il est facile pour votre département des ressources humaines d'identifier les travailleurs qui ont plus de 50 ans. Les femmes enceintes doivent obligatoirement le signaler, donc ces collaboratrices apparaîtront également sur votre radar.

Les choses se compliquent face à des maladies chroniques. Il y a peu de chances que vous ayez répertorié tous ces cas en tant qu'employeur : après tout, un travailleur n'est pas obligé de vous signaler certaines affections. Un patient diabétique, par exemple, ne doit pas nécessairement vous avertir de sa maladie. D'autres affections plus sensibles ne doivent pas non plus être mentionnées pour des raisons de respect de la vie privée.

Dans le cadre du vaccin contre la grippe, vous pouvez uniquement demander aux employés appartenant au groupe à risque de se faire connaître volontairement pour bénéficier d'une vaccination prioritaire. Toutefois, ces personnes peuvent aussi choisir de se faire vacciner contre la grippe par leur médecin généraliste ou leur spécialiste.

Les médecins de votre service externe sont également soumis au secret médical. Ils ne peuvent donc pas vous fournir de listes de patients atteints de maladies chroniques.

C'est donc au patient à risque qu'il revient de décider s'il se fait vacciner via l'employeur ou via le secteur curatif.